Comment j’en suis arrivée là ?

Mon parcours pour devenir coach de vie, comment j'en suis arrivée là

Pour commencer, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de faire un petit tour d’horizon de ce qui m’a amené ici aujourd’hui. Pourquoi ce besoin de reconversion ? Et pourquoi devenir coach ?

A 17 ans, quand il a fallu décider quelles études choisir après le bac… ça a été très difficile pour moi. Depuis toujours, je suis très curieuse et ai du mal à faire des choix. J’ai toujours fait en sorte de me laisser le plus de portes ouvertes possibles. Ce choix d’études, c’était un peu comme décider entre le coeur et la raison. J’aurais aimé devenir psychologue, mais mon histoire familiale fait que ce choix aurait été incompris. Mes professeurs me conseillent alors de faire du droit, car mes notes sont bonnes. Et, bien évidemment, je finis par faire le choix « raisonnable ». Celui qui allait rendre fier mes parents, mes proches, et mes professeurs. En même temps, qui ne veut pas rendre fier son entourage ? 

Mon choix d’études par défaut

Faire du droit a été mon choix et même s’il m’est arrivé de le regretter, je me dis que je n’en serais pas où j’en suis aujourd’hui sans toutes ces années. Toujours est-il que mes connaissances en droit sont à l’heure actuelle… très limitées. La première année, j’ai décidé de devenir auto-entrepreneur pour me changer les idées et avoir un projet à coté de mes études. Pour sortir de ce cadre ennuyant du droit. En 4ème année, je stoppe cette entreprise et décide de partir vivre à l’étranger pour un an. A mon retour, après 5 ans d’études, je valide mon Master en droit et décide d’opérer un léger changement, pour me rapprocher de l’humain. C’est décidé, je ferais mon entrée dans le monde du travail avec un poste dans les ressources humaines !

La désillusion de l’entrée dans le monde du travail

Je rejoins une grande entreprise parisienne, j’occupe un poste international, mes missions sont intéressantes, tout va pour le mieux. Du moins, pendant quelques mois. Rapidement, je me rend compte que mes collègues ne sont pas heureuses. Qu’en fait, pas une personne dans tout ce bâtiment est réellement heureuse au travail. Et rapidement je découvre les failles : la direction inefficace, le management d’une autre époque, le manque de sens, le turnover est impressionnant. Sauf que moi, c’est mon métier de faire en sorte que les gens se sentent bien dans cette entreprise. De nombreux salariés laissent des avis plus que négatifs sur un site internet bien connu : « aucune considération », « expérience de survie », « harcèlement moral », « pire expérience », et j’en passe. Je remonte le problème chaque mois à la DRH. A chaque fois, la même réponse : je dois leur répondre que je prend bien en compte leur commentaire et… c’est tout. Rien, pas d’action. C’en est trop. 

Après un an de missions qui n’ont pas de sens, après avoir fondu en larmes plusieurs fois au bureau, après avoir pris 20 kilos… j’arrête.

La perte de mes valeurs

Je commence alors à travailler dans un tout autre domaine, pour une petite entreprise. Moi qui adore apprendre et changer d’activité, je suis ravie. Sauf qu’encore une fois, je n’en ai fait qu’à ma tête. Je savais que mon nouveau patron avait très mauvaise réputation. Il est détesté de tout le milieu. On m’a déconseillé de prendre ce poste. Et pourtant j’y suis allée… 

J’ai appris des choses, mais après des mois de hauts et de bas, c’est clair : je suis cette fois face à un pervers narcissique. Les premiers mois, on ne s’en rend pas trop compte, puis soudain tout est clair. Il ment, demande à être acclamé comme un Dieu chaque jour, manipule, culpabilise ses salariés, change constamment d’avis et dit lui-même qu’il n’a pas de sentiments.  

Je ne suis pas alignée avec ce que je fais. On me demande expressément de mettre une pression énorme à nos prestataires, de tout négocier au plus bas. On stoppe les contrats sans prévenir. Lorsqu’on ne peut pas accomplir une prestation, on promet des remboursements qui n’ont jamais lieu. On arnaque, on ne respecte rien ni personne. 

Sauf que c’est plus fort que moi, je ne peux pas faire des choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord. J’ai résisté plus d’une fois, mais cela n’a fait que créer plus de tensions. Et dans ces moments, le but est de vous pousser à bout, de vous faire pleurer chaque jour, jusqu’à ce que vous deveniez malléable. Mon conjoint finit par me faire réaliser qu’il est vraiment temps de stopper. Car ma santé mentale est plus importante que tout le reste.

Alors je me doute bien que le monde du travail n’est simple pour personne, et que je ne suis pas la seule à avoir vécu des expériences mitigées en entreprise. Mais je ne peux pas continuer à vivre une vie avec laquelle je ne suis pas alignée. C’est donc pour ça que j’ai décidé de devenir coach cette année, pour me sentir utile et être alignée avec mes valeurs à nouveau !

Et vous ? Quel est votre parcours ? N’hésitez pas à ouvrir la discussion dans les commentaires. J’ai hâte d’échanger sur ce sujet avec vous et de découvrir vos histoires ! 

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